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Natacha Cyrulnik, réalisatrice

Natacha Cyrulnik travaille depuis plus de 25 ans dans le Théâtre et l’Audiovisuel.
Après des études en cinéma et théâtre (un 3e cycle en Production Audiovisuelle (90) et un 3e cycle en Architecture spécialisée en Scénographie (91)), elle a été comédienne, monteuse, productrice et surtout scénographe (décors, costumes, aménagements de salles, et créations d’évènements). Elle a obtenu le "Trophée Louis Jouvet", invention technique dans le monde du spectacle, avec sa "Boîte à décors" (Siel- Paris- Février 98). Elle a écrit une thèse "Représenter le monde et agir avec lui" soutenue en 2008, à propos de son travail de documentariste, plus particulièrement celui avec les jeunes de la cité Berthe de La Seyne-sur-Mer. Elle a notamment obtenu le prix du festival de documentaire d'action sociale de l'IRTS à Nancy en Février 2010.
Son activité principale est donc la réalisation de documentaires.


Après 15 ans en tant que scénographe, elle a créé des spectacles de théâtre, comme notamment: «Faites vous même votre malheur» d’après Paul Watzlawick en Oct. 2001 (tourné en France en Janv. Fév 2003) dans lequel sa préoccupation était déjà de parler du comportement humain. En portant un texte scientifique sur scène, elle tente de montrer l’importance des petits signes de la vie quotidienne.
Puis, «Notes de Serafino Gubbio, opérateur» d’après Luigi Pirandello (tournée en France en hiver-printemps 2004) traite de la manière d’observer le monde et de le donner à voir, ce que le Cinéma et le Théâtre ont en commun.
Elle a créé son dernier spectacle «Je me drogue à l’imaginaire» à partir de phrases énormes qu’ont pu dire des gens dans la vie s’en forcément s’en apercevoir, en Mars 2006 (tournée jusqu'en Janvier 2008).


Son travail audiovisuel va dans le même sens dans la mesure où sa principale préoccupation est la rencontre humaine.
Ainsi, elle a fait un travail de sensibilisation audiovisuelle avec les jeunes de la cité Berthe de La Seyne-sur-Mer durant 10 ans (soutenu par la DRAC PACA pour des réalisations dans le cadre de l’opération «Passeurs d’images» et le CUCS).
Elle donne depuis 12 ans des cours de cinéma à l’université de Toulon, d'Aix-Marseille et de Nice, et a écrit une thèse «Représenter le monde et agir avec lui, à propos du documentaire de création».
Elle est partie à la rencontre des personnes du grand âge pour faire le film «L’enfant revient quand on vieillit»26’, 2001, projeté dans le cadre de la dernière création théâtrale de la Compagnie La Lucarne.
Elle a fait un film sur les jeunes et l’amour «Quand Alex, Charles, Lesly et les autres...aiment»,26’, 2002, qui a été diffusé à l’initiative du Conseil Général du Var sur l’ensemble du département en 2002, sur l’ensemble de la France par la ministère de l’Agriculture, au parc de la Villette en 2007 dans le cadre de l’exposition «L’amour, comment ça va?», et à l'Alhambra Cinémarseille pour échanger sur le thème de l'amour avec les jeunes des centres sociaux environnants.
Puis, elle a réalisé «Une ville...le monde...», 30’, 2003, où les habitants de la ville d’Hyères racontent le monde entier à travers leur mémoire et seulement avec des images d’Hyères.
Elle a réalisé un film sur les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, «La Navale vivra ... autrement!», 51’, 2006, pour tenter de répondre à la question: «Comment les habitants d’une ville vivent de manière intime un bouleversement urbains tel que la fermeture des chantiers?».
Elle a suivi pendant un an avec sa caméra une classe de primo-arrivants à Toulon , «Un autre chemin d’écoliers», 61’, 2006, pour montrer comment des jeunes de 16 ou 20 ans qui débarquent en France sans parler un mot de français, découvrent cette culture, se l’approprient et s’y projettent en même temps qu’ils s’intègrent dans leur quartier avec leur parents.
«La revendication d’un regard», 39’, 2008, associe à la fois son travail en tant que documentariste et sa recherche audiovisuelle auprès des jeunes de la cité Berthe qu’elle a entrepris durant 10 ans.

"10 ans à la cité Berthe", 54', 2009, témoigne de l'évolution humaine, urbaine et audiovisuelle de ce travail de sensibilisation audiovisuelle. Ce film a obtenu le prix du festival de documentaire d'action sociale de l'IRTS à Nancy en février 2010. Il tourne en France actuellement.

Elle vient de terminer une série documentaire qui s'intitule "Les traces algériennes", et qui regroupe 3 films:

- Le premier "Les traces algériennes"49',2011, tente de comprendre à travers deux femmes, Dany et Nadia, et leur entourage proche, comment on peut vivre en France en pensant à l'Algérie...

- le deuxième "Une partie de moi, d'autrefois", 32', 2011, tente de comprendre comment Dany, qui a du quitter Alger en catastrophe en 62, et sa fille, sont accueillies pour les aider à retrouver les traces de ce passé ? De son appartement, à la piscine où elle faisait des compétitions, en passant par la maison de sa grand-mère et son chemin d'écolière, des dizaines d'algériens l'aident à retrouver ses marques sur ce territoire.

- le dernier "Les cousines d'Oran", 43', 2013, vient d'être terminé, et raconte comment Nadia et ses cousines rentrent à Oran alors qu'elles ont fait le choix il y a plusieurs années de venir vivre en France...

Elle travaille également sur une autre série documentaire actuellement, qui s'intitule "Habiter le territoire" et qui regroupe pour l'instant La Seyne-sur-Mer, Brignoles et La Ciotat, en espérant pouvoir ouvrir cette réflexion sur ces quartiers souvent trop stigmétisés à de nouveaux territoires bientôt...

- Pour La Cité Berhe de La Seyne-sur-Mer, le premier, "Ceux qui pensent le projet urbain, ceux qui le vivent", 80', 2011, essaie de faire se croiser ces paroles afin qu'une appropriation du territoire se construise tous ensemble. Ce film est la première étape d'un suivi du Plan de Rénovation Urbain de la Cité Berthe de La Seyne-sur-Mer qui devrait se poursuivre jusqu'en 2015. Le deuxième "Un monde meilleur est possible", 64', 2012, articule les réflexions d'un groupe de femmes d'un centre social de la cité avec celles des hommes politiques. Le troisième "Les ouvriers, la zermi et la médiathèque", 55', 2013, montre la complexité de cette cité en pleine mutation avec la misère qui existe à certains endroit et des bâtiments tel que la médiathèque qui sorte enfin de terre pour le plus grand plaisir de tous... Le quatrième film s'est avéré être le dernier faute de subventions. Il s'intitule donc finalement "Adieu Berthe!", 2015, 39', et témoigne de la fête qu'ont organisé les habitants du quartier Le Germinal jusqu'à la destruction des tours...

- A Brignoles, "Le quartier, la ville et nous", 43', 2011, présente le quartier Le Carami de la ville de Brignoles pour voir comment il peut être mis en lien avec l'ensemble de la population. Et le suivant "Bienvenue au Carami", 40',2012, raconte les évolutions du quartier et de ses habitants; et le dernier "Fin de chantier au Carami", 2015, 42', témoigne de ce que la fin des travaux a changé dans le quartier.

- Pour La Ciotat, le film met en lien l'ensemble des quartiers de la ville afin d'en avoir une vision globale qui se définit en fonction de toutes les considérations locales dont témoignent les habitants. 

- Et pour Marseille, "Air Bel, une ville dans la ville", 2015, 59', dresse un tableau d'un quartier stigmatisé qui devrait être réhabilité afin de faire un état des lieux et de tenter de mesurer les projections que les habitants peuvent faire à propos de ce territoire particulier.

Depuis 2020, elle a débuté la série "Sortir de la carte postale" avec le premier volet sur l'ombrière à Marseille.

Elle a aussi débuté une nouvelle série pour Image de Ville commandé par la Drac Paca sur l'architecture. Elle a ainsi réalisé un film sur Chateauvallon, reconnu comme étant une "Architecture Contemporaine Remarquable", en octobre 2020.

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